Quoi ne pas faire pour bien jouer contre Toronto...

1- Ne pas laisser Dwayne De Rosario compter un but en début de match.

2- Ne pas laisser ton meilleur attaquant puncher un adversaire, même si c'est Nick Garcia, pour finir à 10 joueurs contre 11.

3- Ne pas jouer 55 minutes à 10 contre 11, ça risque de mal finir.

4- Ne pas blesser le pire défenseur de l'adversaire (Nick Garcia), car c'est lui qui risque de commettre le plus d'erreurs et te donner le plus de chances de marquer.

5- Ne pas remplacer Felipe Soares par Philippe Billy.

6- Ne pas laisser Chad Barrett faire un fou de trois de tes défenseurs les plus expérimentés.

7- Ne pas porter du rose, car ce n'est pas une couleur que les Montréalais associent à la victoire.

Je vous JURE que j'avais écrit tout ça hier, avant le match, mais j'ai oublié de l'afficher...

On n'oublie pas notre première fois...

...de l'année au Stade Saputo.

L'Impact Montréal a ouvert sa saison locale contre les Timbers de Portland faisant ainsi match nul, 1-1 devant un foule annoncée de 13 034, soit à guichets fermés, du moins, en termes de billets vendus. Beaucoup de soleil, pas de nuages, pas de vent, une belle journée, quoi.

L'Impact a donc un dossier à vie de 1-4-2 à Montréal contre les Timbers, suite au but de Ryan Pore à la 67e minute.

Roberto Brown, ayant fait son entrée au jeu la minute suivante, s'est fait renverser dans la boîte par Kirk Quavas en 79e minute. Nevio Pizzolito a marqué sur la peno.

Reda Agourram a débuté le match pour l'Impact, et n'a pas si mal fait compte tenu de la défensive des Tibers. Peter Byers semblait de forme avec quelques belles courses, mais la défensive de Portland semblait trop forte pour lui aussi à certains instants.

En somme, l'Impact Montréal n'a pas particulièrement impressionné offensivement, surtuout que la stratégie semblait d'attaquer la défensive compacte de Portland de front. Pourquoi ne pas tenter d'employer les couloirs de gauche et de droite pour créer des opportunités en l'air? Les rares fois que l'équipe montréalaise l'a tenté, il semblerait qu'une chance de marquer allait se concrétiser.

Au milieu, que peut on dire des nouveaux? Felipe Soares, qui porte le nom Pastel en l'endos de son uniforme, était à la charge offensive. Il a tout de même fait passer quelques beaux ballons, mais rien d'exceptionnel encore. De loin (très loin, disons), on aurait dit un Sandro Grande avec des enjambées moins longues. Je sais, ce n'est pas du tout le même gars, et pas tellement le même type de joueur, mais bon, un chauve au milieu de terrain, ça se remarque. C'est lui qui prenait le ballon sur les jeux arrêtés pour l'Impact hier. Une fois qu'il s'habitue à l'altitude du Stade Saputo, il sera correct. (Clin d'oeil)

Philippe Billy a été particulièrement invisible. Il a été remplacé par Tony Donatelli en 60e. Tyler Hemming n'a pas joué.

Sinon, David Testo a pris sa place en rôle de récupérateur, même s'il était de la partie, il me semble que sa présence n'était pas signée David Testo. Il n'est surement pas encore à 100%.

Leonardo Di Lorenzo a joué à sa hauteur, allant même jusqu'à sauver un but en mangeant le ballon en plein visage alors qu'il était sur la ligne des buts. Bravo, Leo!

Cela dit, bien qu'il manquait d'un peu de cohésion défensivement parfois, ce n'était pas non plus affreux. Hicham Aaboubou a débuté la partie, laissant Cédric Joqueviel sur le banc. Pizzo et Adam Braz ont joué comme ils en ont l'habitude, tout comme Stephen de Roux, qui était sage défensivement. Un peu de cafouillage dans la boîte a causé le but des Timbers, alors qu'à quelques autres reprises, il semblait avoir un peu de confusion entre la défense centrale et Matt Jordan.

Voilà. Pas particulièrement concluant, mais déjà mieux que la partie contre Austin et surtout considérant qu'on n'a pas débuté la partie avec le meilleur onze partant. On a tout de même un match important ce mercredi à Toronto...

6 jours avant le retour de ça:

Et oui, chers amis, bientôt sera le 17e ouverture locale de l'Impact Montréal.

Dimanche, on a battu les Barracudas, à Antigua-et-Barbuda, le ptit Reda Agourram a fait l'unique but du match en 26e minute. On a pu voir revenir au jeu David Testo et Felipe Soares, deux gros morceaux importants en milieu de terrain.

Ce dimanche, on affronte les méchants Timbers de Portland, qui ont tendance à bien jouer chez nous. En faisant des recherches, j'ai trouvé que l'Impact a une fiche de 1-4-1 contre les Timbers à Montréal. Pas fort les amis. Va falloir bien jouer, car n'oublions pas que trois jours plus tard, on affronte les encore plus méchants Toronto FC à leur domicile, dans le Championnat Canadien Nutrilite.

Là là, va falloir qu'on se retrousse les manches, qu'on remonte les bas, qu'on attache nos tuques et qu'on resserre la ceinture, car on jouera deux matchs par semaine jusqu'à la mi-juin. Est-ce assez?

Match #1: Austin 2, Impact 0

Et voilà, c'est fait. C'est parti. C'est commencé. On a débuté la saison. 2010 est enfin enclenché. C'est un départ. On y va. Allons-y, à l'attaque!

Un peu trop?

S'il vous plaît, dites-le à l'Impact Montréal.

- Hé les gars, jouez un peu là!
- (Joueur de l'Impact): M'enfin?
(Le ballon bondit, bondit encore, et sort du terrain.)
- C'est parti, les gars! Aweille, let's go!
- (Joueur de l'Impact): Pardon?

1-0 Austin.

- Come on, man! Pick up the pace!
- (Joueur de l'Impact): Come again?
(Le ballon bondit, sort du terrain avant de sortir du terrain encore.)
- Vamos! Mete la pelota!
- (Joueur de l'Impact): Como?

2-0 Austin.

(Le ballon continue de rebondir sur la surface de jeu, sort du terrain plusieurs fois, bondit encore, et voilà, c'est terminé.)

Résumé un peu simpliste du match, j'avoue, mais si vous aviez vu ce match, honnêtement, ça ressemblait à peu près à ça.

Seulement un match de joué et on s'en va déjà en vacances: vivement Antigua et Barbuda et le Barracuda FC!

Bleu, blanc et...rose???

L'Impact de Montréal a enfin présenté ses nouveaux maillots officiels pour 2010, avec une surprise: En allant avec un 3e maillot rose, l'Impact Montréal voulait:

A) copier Palermo, en Italie.

B) annoncer une équipe dans la Women's Professional Soccer (WPS).

C) ramasser des fonds pour financer la recherche sur le cancer du sein.

Honnêtement, je ne sais pas la vraie réponse. Cela dit, tout ce qu'on sait à date, c'est que ce maillot sera porté lors du Championnat Canadien Nutrilite. Rien de mieux que de bien paraître devant les fans de TFC. C'est la punition pour avoir terminé dernier en CCN l'an dernier.

Je blague.

Sinon, le maillot local (bleu) et le maillot extérieur (blanc) sont similaires à ce qu'on a connu avec Puma. On y est allés avec la continuité, ce qui est bien, dans la mesure où on aime le look des récentes saisons. On portera un short blanc avec le maillot bleu, et un short bleu avec le maillot blanc.

Ce qui a de vraiment nouveau, c'est l'ajout de la nouvelle devise de l'équipe derrière le collet: Tout pour gagner, ou si vous préférez, Whatever it takes en anglais. En français sur le maillot bleu, et en anglais sur le maillot local, nos adversaires sauront que nous sommes prêts à tout pour gagner. Incluant, semble-t-il, porter du rose pour distraire nos adversaires.

Et ce qui est le meilleur de ces maillots: pas de racing stripe!

Moins d'une semaine...

Dimanche débutera la saison 2010 de l'Impact Montréal. On rendra visite aux Austin AzTex.

Le club d'Austin semble n'avoir que 14 joueurs dans sa formation. Lance Watson, un défenseur ayant fait partie de la formation des Wizards de Kansas City, est le dernier à se joindre au club, soit le 30 mars dernier.

Un autre joueur, l'haitien et (ex-Thunder du Minnesota) Leonel Saint-Preux, a été signé par le club en mars, mais ne figure toujours pas sur la formation officielle.

On dit que le club a ajouté de l'expérience: outre Watson et Saint-Preux, le club a été chercher le milieu Lawrence Olum du Thunder, le défenseur Jay Needham des Islanders de Puerto Rico, aini que le défenseur Leonard Griffin, qui a porté les couleurs des Timbers de Portland et du L.A. Galaxy.

C'est bien que la préoccupation principale des bloggeurs de l'Aztex soit la construction des vestiaires au House Field, qui, malgré ses lignes de football américain, devrait avoir une meilleure ambiance puisqu'elle n'a pas de piste d'athlétisme autour du terrain, et se trouve au centre-ville, tout près de nombreux petits bars. C'est un petit pas dans la bonne direction afin d'éviter le désastre que fut Cleveland City Stars.

Et puis l'Impact Montréal, vous dites? On y reviendra...